Dimanche 11 juillet, 17h45, La Guzzi Moto Bel n°1 de Christophe Charles-Artigues et Daniel Moquet franchit en vainqueur la ligne d'arrivée, au terme de la seconde manche du deuxième Bol d'Or Classic. Cette victoire, point d'orgue de la domination d'une équipe durant tout ce week-end, ne permet pas, hélas, à Christophe et Daniel de réaliser la passe de deux..

Domenica 11 luglio alle 17:45, la Moto Guzzi della Scuderia Moto Bel taglia vittoriosa il traguardo della seconda ed ultima manche del Bol d'Or Classic. Un' impresa epica che però non basterà per conservare il titolo. Ma facciamo un passo indietro...

Retour sur une fin de semaine mouvementée.
A l'occasion de cette deuxième édition, Moto Bel', vainqueur en 2003, remet son titre en jeu dans des conditions identiques. Mêmes équipages, mêmes motos, qui ont bien sûr évolué pour plus de performances, malgré un règlement technique plus contraignant, au niveau des suspensions notamment.
On ne change pas une équipe qui gagne, air connu. Autre différence, ce Bol se court en deux manches de 1h30, en lieu et place des trois d'une heure.
L'optimisme est de mise, chez les supporters MotoBel' en tout cas!
Si la condition des motos ne nous crée pas de soucis, il n'en va pas de même pour celle de Jacques Ifrah, le sorcier de Levallois, l'âme du team MotoBel', opéré d'urgence d'une appendicite aiguë le vendredi précédent.
Samedi matin en arrivant sur le circuit, notre première visite est naturellement pour "notre" équipe. Bonne nouvelle, Jacques est présent et opérationnel. La n°1 de Christophe et Daniel est entre les mains expertes des mécanos du team pour d'ultimes mises au point. Gros souci par contre pour la n° 13 de Christophe Gaime et Eric Maurice, journalistes à Moto Revue Classic. Boîte de vitesse "out", la moto attend des pièces qui se trouvent à ce moment-là entre Paris et Nevers. La première séance de qualification débute dans moins de cinq heures.

Fine settimana movimentato.
In occasione della seconda edizione del Bol d'Or Classic, Moto Bel', vincitore nel 2003 con una Le Mans 1000, rimette il suo titolo in gioco: stessi equipaggi e stesse moto, evolute nelle prestazioni, nonostante un regolamento tecnico più rigido soprattutto per quel che concerne le sospensioni. Importante novità è che questa edizione del Bol d'Or si correrà in due manches di un'ora e trenta, al posto delle tre di un'ora come l'anno scorso. L'ottimismo è di rigore, almeno per noi tifosi di Moto Bel' in ogni caso! Se le condizioni di salute delle moto non ci danno preoccupazioni, non possiamo dire lo stesso per quella di Jacques Ifrah, lo stregone di Levallois, operato d'urgenza d’appendicite acuta il venerdì precedente! Sabato mattina, arrivati sul circuito, la nostra prima visita è naturalmente per "il nostro" gruppo. Buone notizie: Jacques è sul posto ed all'opera! La moto n°1 di Christophe Charles-Artigues e Daniel Moquet è nelle mani dei meccanici dei team per le ultime messe a punto. Grande preoccupazione invece per la n° 13 di Christophe Gaime ed Eric Maurice, giornalisti della rivista Moto Revue Classic: con il cambio in panne, la moto attende pezzi di ricambio che si trovano a questo momento in viaggio tra Parigi e Nevers... E la prima prova di qualificazione comincia in meno da cinque ore.

Premiers essais, libres, en milieu de matinée. Christophe s'élance sur la piste alors que la séance est déjà bien avancée. Avant même qu'un temps soit annoncé, nous sommes très impressionnés par ses passages dans la ligne droite des stands. La machine pousse très, très fort. On rêve en songeant qu'il s'agit d'un twin culbuté, refroidi par air dont la conception remonte à près de quarante ans! Toute aussi forte est la sensation qu'il nous procure quand, au bout de cette ligne droite il plonge dans le gauche qui suit; c'est tout bonnement époustouflant. Ce n'est que la confirmation de l'osmose qui règne entre le pilote et sa machine.
Christophe au guidon d'une Guzzi, c'est l'accord parfait entre la mécanique et son pilote. A son tour, Daniel prend le guidon, histoire de se mettre "en jambes" et comme il fallait s'y attendre, lui aussi pousse très fort ! Ces quelques tours "libres" ont d'ores et déjà rassuré le team et doivent poser questions à leurs adversaires. La n°13 quant à elle n'est toujours pas en état de quitter le paddock.

Prime prove libere, a metà mattina. Christophe si lancia sul tracciato: prima ancora che il suo tempo venga annunciato, siamo molto impressionati dai suoi passaggi sul rettilineo davanti alle tribune. La moto spinge molto, molto forte. Fa impressione pensare che si tratti di un bicilindrico ad aste e bilcnieri, raffreddato ad aria, la cui concezione risale a circa quaranta anni fa! Emozionante seguirlo al termine del lungo rettilineo quando si "immerge" nella piega a sinistra: semplicemente mozzafiato! È la conferma dell'osmosi che regna tra il pilota e la sua macchina. Christophe al manubrio d'une Guzzi, è l'accordo perfetto tra la meccanica ed il suo pilota. Quando tocca a lui, Daniel prende il manubrio, si sistema e come ci si aspettava, anche lui spinge molto molto forte! Le prove libere hanno riassicurato il team e già intimorito i loro avversari. Nel frattempo, la Guzzi n°13 non è ancora in grado di lasciare il paddock.

Les séances qualificatives sont divisées en deux, une pour les pilotes à brassards bleus, l'autre pour les blancs. La Guzzi entre rapidement dans la danse aux mains de Christophe qui va rapidement établir un temps de 2'00"339. Personne au cours du premier run, pas même Jean-Claude Chemarin qui mène une très rapide Yamaha TZ 750, ne sera en mesure d'inquiéter "Moustique". Chez les Aigles, on se frotte les mains. Dans la série blanche, Daniel emmanche de plus en plus fort et signe le deuxième temps de son groupe; mais là encore, aucun pilote n'approche la pole provisoire.
Pendant ce temps là, l'équipe technique travaille d'arrache pied afin que le tandem Christophe Gaime / Eric Maurice puisse monter en piste pour les derniers essais qualificatifs.
Contrat rempli pour les mécanos, qui livrent une moto en état de marche à ses pilotes pour disputer l'ultime séance. Le duo de journalistes va se qualifier plus qu'honorablement au regard de leur peu de roulage avant cette séance. Pas de droit à l'erreur pour eux.
Sur la piste, les adversaires de la Guzzi n°1 n'entendent pas en rester là. Alors que le drapeau à damier est en passe de s'abaisser, Chemarin se fâche tout rouge et signe la pole en 1'58"700. Christophe reprend la piste le couteau entre les dents, améliore son temps en 2'00"133, mais ne fera pas mieux. L'affaire est entendue et comme en 2003, la Yam' de Chemarin / Boinet réalise le meilleur temps absolu. Toutefois, le deuxième temps de la Moto Bel n°1 est le sésame pour être placé en tête de grille. En effet, le règlement stipule que toutes les machines privées de démarreur partent du fond de la grille, ceci pour des raisons évidentes de sécurité. La TZ 750 est de celles là.
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Siamo alle qualificazioni: la Guzzi si getta rapidamente nella danza nelle mani di Christophe che stabilirà un tempo di 2'00"339. Nessuno, nel corso della prima sessione, neppure Jean-Claude Chemarin alla guida di una portentosa Yamaha TZ 750, sarà in grado di impensierire il nostro "Moustique"(zanzara)... Nel box delle Aquile, ci si sfrega le mani. Daniel continua spingere e sigla il secondo tempo del suo gruppo. Intanto, l'équipe tecnica lavora in maniera forsennata affinché il tandem Christophe Gaime/Eric Maurice possa entrare in pista per le ultime qualificazioni. Missione compiuta per i meccanici che consegnano la moto ai suoi piloti in tempo per disputare l'ultime tornate. Il duetto di giornalisti si qualificherà più che onorevolmente, tenendo conto del pochissimo tempo a disposizione: nessuna possibilità di errore per loro. Sul tracciato, gli avversari della Guzzi n°1 non hanno la minima intenzione di restare dietro: mentre la bandiera a scacchi è sul punto di abbassarsi, uno scatenato Chemarin ferma i cronometri a 1'58"700!! Christophe riprende la pista per un giro col coltello tra i denti, migliora il suo tempo ma non va oltre 2'00"133. Come nel 2003, dunque, la Yamaha di Chemarin/Boinet realizza il migliore tempo assoluto. Tuttavia, il secondo tempo della Moto Bel n°1 basta e avanza per essere in testa alla griglia. Infatti, il regolamento stipula che tutte le macchine prive d'avviamento partano dal fondo della griglia, questo per ragioni ovvie di sicurezza. La TZ 750 è di quelle.
 

Gli autori del reportage: Salvatore "IzzuGo Tom" e Pascal Twin Zone

Paddock Guzzista. Jacques e Nicole Ifrah con i due piloti e Fabienne

Il maestro si appresta all'opera.

La grande (dés)illusion

Le jour décline lentement lorsque les machines se placent en épi le long du muret des stands. Le ciel qui s'est montré clément tout au long de la journée, malgré les nuages omniprésents, nous inquiète. Il paraît bien sombre vers l'ouest. La n°1 côtoie la Honda PEM de Grandvoinet / Desbordes, suivie de la BMW R 90 S Arcueil Motor de Daridan / Cantel; l'Europe ne baisse pas les bras face aux "jaunes". Dernières secondes. Le silence tombe sur la ligne de départ.
Baissé du drapeau. Ovation de la foule. Course des pilotes vers leur machine. Christophe, un peu surpris n'est que le troisième en action. Déjà, tout le peloton est passé, disparaît dans le gauche. Premier tour. A la sortie du raccordement on comprend que la Guzzi est en tête. La moto avale la ligne droite et a parcouru la moitié de celle-ci, avant que le deuxième n'apparaisse. Cris de joie, gestes d'encouragement. Christophe termine la deuxième boucle. Ce n'est plus un trou, c'est un gouffre. En l'espace de deux tours, les poursuivants sont relégués à 15 secondes! A ce moment, les superlatifs manquent pour exprimer la performance de Moustique et sa machine. Il faut rester calme néanmoins et surveiller la remontée des 750 deux temps, que ce soit Chemarin, Husson ou Gougy, des noms qui parlent bien aux presque-quinquagénaires des tribunes. Mais voilà, si la moto de Chemarin remonte bien vers les avants postes, la Moto Bel' continue de creuser l'écart et porte rapidement son avance à 35 secondes sur la Yam'. Les Guzzis-fans sont au septième ciel. Après environ 20 minutes de course, intervention des safety-cars. Les concurrents se retrouvent groupés en deux paquets et suivent sagement. La neutralisation s'éternise et Chemarin rentre au stand, en proie à des problèmes d'éclairage. Bien qu'une partie du circuit soit éclairée, les feux sont à la fois utiles et obligatoires! Résultat, Christophe possède maintenant un tour d'avance sur son adversaire le plus sérieux. La neutralisation prend fin et quasi simultanément la pluie s'invite sur la tarmac de Magny-Cours.
Quelques fines gouttes, puis carrément la grosse averse. En abordant l'enfilade d'Imola, Christophe sent l'arrière qui décroche, dans un sens puis dans l'autre. La chute approche à grands pas et la Guzzi finit par embrasser le goudron! Explication de Christophe : Les F1 qui ont occupé le circuit le week-end précédent ont déposé de la gomme sur la piste. Sans conséquences sur le sec, les dépôts ajoutés à la pluie ont rendu celle-ci très glissante par endroits, avec le résultat que l'on connaît. Heureusement, ni le pilote ni la machine ne sont sérieusement touchés. Tous deux parviennent à regagner les stands. Le team s'affaire, remet le twin en état. Et c'est Daniel qui repart. Bien entendu, pour la victoire, c'est râpé (comme le cuir de Moustique) d'autant que la pluie persiste même si elle est moins violente. Au terme de la première heure et demie de course, le drapeau à damier s'abaisse devant Jean Paul Boinet et la Yamaha.
Pour nous, l'espoir a laissé place à la désillusion. Un rapide passage au stand nous permet de constater que l'équipe est moins atteinte moralement que nous ne le craignions. Tous connaissent la loi des sports mécaniques, que la défaillance affecte le pilote ou l'équipe technique, rien ne sert de vouloir réécrire l'histoire et chacun a l'esprit tourné vers la seconde manche du dimanche après-midi. Tout n'est pas noir, la cinquième place de Christophe Gaime et Eric Maurice sur la n° 13 confirment la qualité des machines de Levallois, grâce à leur régularité et au fonctionnement sans anicroche de leur moto. Le mot de la fin de cette première manche est pour Daniel: "C'est marrant, dès qu'il pleut, plus personne ne roule. Mais moi, je me régale!!"… No comment.

"Maitre" Ifrah in camice bianco, di fronte alle creature pronte per la pista.	Al lavoro! Finalmente i pezzi per la numero 13 sono arrivati!	Splendida. E con addosso il numero uno conquistato nel 2003
Moustique si lancia. Comincia il II Bol d'Or Classic!	Un rifornimento della Guzzi n.13	Con Daniel in sella, la Guzzi sembra un motorino...

A nous la victoire !

Dimanche matin, nous trouvons le groupe au grand complet, mécanos et pilotes s'affairant sur la n° 1. Contact, démarreur. Le moteur s'ébroue, gronde quelques instants. Arrêt immédiat !!. Les oreilles averties des techniciens ont décelé une anomalie. Dans la seconde qui suit, Jacques, et Bernard sont au travail. Pour le commun des mortels que nous sommes une bonne semaine de réflexion et de boulot serait nécessaire pour ouvrir le moteur. Le temps pour moi d'écrire cette phrase, culasses et cylindres sont déposés et le diagnostic annoncé : amorce de serrage du cylindre gauche. Cause probable : déjaugeage du carter d'huile consécutivement à la chute d'hier soir. Dans un laps de temps aussi court que le précédent tout est contrôlé, vérifié, remplacé, remonté. La "n°1" va permettre à ses pilotes de faire parler la poudre cet après-midi.
Alignées dans le même ordre que la veille, les motos attendent leurs pilotes. Libérés par le starter, ils s'élancent en trombe. L'Aigle peine un peu à s'envoler. Au premier passage, Christophe qui a délaissé sa combinaison flambant neuve de la veille pour une qui a bien vécu (un fétiche?) pointe en onzième position. Deux passages plus tard, il a récupéré son bien et roule seul en tête. Sur une piste au grip retrouvé, il va à nouveau nous gratifier de passages dantesques, particulièrement dans ce gauche des stands. Dans cette courbe, il se montre impérial. A chaque tour, intérieur, extérieur, toutes les solutions sont bonnes pour dépasser dans le trafic. La cerise sur le gâteau, c'est un adversaire déposé à l'intérieur en entrée et un autre à l'extérieur en sortie. La vitesse du twin est stupéfiante! Rien ne lui résiste! Du grand, très grand Charles-Artigues! Ajoutez à cela, la simplicité et la bonne humeur, vraiment, chapeau Moustique. La n° 13 quant à elle poursuit sa route, sans tambours ni trompettes, avec efficacité en tout cas, ce qui va lui permettre de confirmer son classement du samedi. Au gré des changements de pilote, d'une nouvelle intervention des safety-cars, de la pluie qui va se rappeler à notre souvenir, les 90 minutes de course vont permettre aux uns d'assurer une bonne place, aux autres de remonter. Les jeux sont faits. Daniel, toujours avec le sourire, effectue l'ultime relais, confirmant sa complémentarité, pour ne pas dire complicité, avec Christophe ; à lui de gérer l'écart créé, ce dont il s'acquitte fort bien et même plus.
Il coupe la ligne en vainqueur au terme de cette manche et des 3 heures de course. La victoire sans la victoire!

A noi la vittoria!
Domenica mattina, troviamo il gruppo al gran completo, mccanici e piloti indaffarati sulla Guzzi n°1: contatto, accensione ed Il motore che gira, e da un paio di scoppi... Sentenza immediata: le orecchie esperte dei tecnici hanno individuato un'anomalia. Jacques, e Bernard sono al lavoro. Per noi comuni mortali, una buona settimana di riflessione e di lavoro sarebbe necessaria per aprire completamente un motore. Il tempo per me di scrivere questa frase ed ecco che teste e cilindri sono depositati e si può rimediare ai danni al carter dell'olio occorsi con la caduta di ieri sera. In un lasso di tempo brevissimo tutto è controllato, verificato, sostituito, e la moto rimontata. La "n°1" permetterà ai suoi piloti di far magiare polvere agli avversari questo pomeriggio.

Ci siamo.

Allineate nello stesso ordine della vigilia, le moto attendono i loro piloti che al via si lanciano per l'ultima manche. La nostra aquila fatica a spiccare il volo e al primo passaggio, Christophe - messa da parte la tuta integrale nuova fiammante della vigilia per una vecchia e vissuta (scaramanzia?) - viaggia in undicesima posizione.

Due passaggi più tardi, ha recuperato tutta la sua concentrazione e passa in testa. Su un tracciato dal grip ritrovato, Christophe gratifica gli spettatori con passaggi favolosi, particolarmente alla curva alla sinistra dei box. Su tutto il tracciato ma su quella curva in particolare, è magnifico: ad ogni giro, ora all'interno ora all'esterno, tutte le soluzioni sono buone per superare nel traffico. La ciliegia sul dolce, il suo capolavoro è un passaggio con un avversario sverniciato all'interno in staccata ed un altro passato all'esterno in uscita! La velocità del bicilindrico è stupefacente! Nulla gli resiste! Grande Charles-Artigues! Aggiungete a ciò che fa in pista la sua semplicità ed il suo buon umore e... davvero, "chapeau" al nostro "Moustique". Nel frattempo la n° 13 da parte sua prosegue la sua strada, senza tamburi né trombe, ma con efficacia in ogni caso, cosa che gli permetterà di confermare la sua classifica del sabato. Mentre si cambiano i piloti, di nuovo assistiamo all'intervento delle safety-cars, ed ancora al ritorno della pioggia. Ma i giochi sono ormai fatti: Daniel, sempre con il sorriso, effettua l'ultimo cambio e conferma la sua complementarità - per non dire complicità! - con Christophe; a lui il compito di gestire il margine di vantaggio creato, compito che gestisce egregiamente e va a tagliare per rimo il traguardo al termine di questa manche che segna la fine delle 3 ore di corsa. La vittoria senza la vittoria!

Forza Moto Bel'!

Daniel Moquet vola verso il traguardo e vince la seconda manche

Il Podio: il più piccolo - però il più arabbiato è Christophe "Moustique" e alla sua destra, Daniel Moquet

 

Classement / Classifica :
1er Chemarin – Boinet sur Yamaha TZ 750 - JMB Racing
2ème Daridan – Cantel sur BMW R 90 S - Arcueil Motor
3ème Ruiz – Geniès sur Honda CR 750 - Marcel Boulardier
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5ème Gaime – Maurice sur Guzzi 1000 – Moto Revue Classic / Moto Bel'
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9ème De Rothiacob – Havet sur Guzzi 850 LM - Moto Expert
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13ème Gomis – Basselin sur Guzzi 850 LM II - Team Reflex
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15ème Charles-Artigues – Moquet sur Guzzi 1000 -Moto Bel'

Quoiqu'il en soit, et au-delà même du résultat de la course, un grand bravo à tout le team Moto Bel'. Merci à vous, Jacques, Nicole, Christophe, Daniel, Bernard et tous les autres pour nous avoir tant fait vibrer l'espace d'un week-end.
Y' a des jours comme ceux là, où on est vraiment fier d'être Guzzistes.

A l'année prochaine…. en tout cas, nous on sera là.

Ed ora dopo tutto, al di là del risultato della corsa, un grande applauso a tutti e due i team Moto Bel'. Grazie a voi, Jacques, Nicole, Christophe, Daniel, Bernard e tutti gli altri per averci fatto emozionare in questo fine settimana. È in giorni come questi che ci si sente realmente fieri d'essere Guzzisti. E allora arrivederci all'anno prossimo! In ogni caso, noi ci saremo!